PETER SELLERS
Légende comique

1. Carrière comique
2. Anecdotes
3. Citations

1. Carrière comique
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Peter Sellers dans La Panthère rose, 1963Né à Porthmouth dans le Hampshire en 1925, Peter Sellers grandit dans une famille de comédiens. Après la seconde guerre mondiale, il multiplie les métiers artistiques, tels que danseur ou musicien de jazz, avant de prêter sa voix à l'émission radiophonique de la BBC, le Goon Show, de 1951 à 1960. Parallèlement, il entame une carrière cinématographique, principalement dans des comédies des Studios Ealing. C'est en 1955 que sa carrière d’acteur débute vraiment grâce à Tueurs de dames. Après moi, le déluge lui vaut le prix du meilleur acteur anglais en 1959. Stanley Kubrick le fait connaître aux États-Unis en 1962 avec Lolita, puis Docteur Follamour. En 1964, sa renommée devient mondiale avec La Panthère rose, début d'une série de six films réalisés par Blake Edwards. Sellers se révèle par son humour décapant et irrésistible en inspecteur français ballot, Clouzeau, roi des catastrophes. Puis un malaise cardiaque l'écarte un temps des plateaux. En 1965, on le retrouve en psy autrichien dans Quoi de neuf Pussycat ? Malgré une maladie au coeur, le comédien poursuit les tournages : Casino royale (1967), The Party (1968), chef d'œuvre burlesque célèbre. Il tourne les trois derniers volets de la Panthère jusqu'en 1978 et décède deux ans plus tard d'une crise cardiaque, après le succès du film Bienvenue, Mister Chance, qui lui aura valu une nomination à l’Oscar du meilleur acteur en 1979 et un Golden Globe Award comme meilleur acteur dans un film musical ou une comédie en 1980. Surnommé le « caméléon humain », on rend encore aujourd’hui hommage à cet un acteur de génie à la gestuelle, aux mimiques et au parler uniques et somptueux.


2. Anecdotes
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Adaptation. Roger Lewis a écrit la biographie de Peter Sellers, The Life and Death of Peter Sellers, en 1997. En 2004, elle est adaptée au cinéma : Moi, Peter Sellers (The Life and Death of Peter Sellers), de Stephen Hopkins et avec Geoffrey Rush dans le rôle de Sellers, retrace le parcours du célèbre comique britannique, un homme rempli de doutes que le triomphe et l'amour (quatre mariages) n'ont pas rendu serein. Voici les tourments d'un acteur charismatique qui, à force de doutes et d'humour, a su toucher le monde entier. Un film biographique sans grande surprise malgré une mise en scène dynamique et une tentative de donner un nouveau souffle au genre : critique tiède mais salut à la prestation du comédien.

Question de goût! La malédiction de la Panthère rose est le film préféré de Peter Sellers alors que pour beaucoup, le premier opus est considéré comme le meilleur. On imagine en effet le plaisir du comédien à déployer ses facettes comiques dans ce film, l'un des plus farfelus de la série.

Pied de nez. Ne perdant rien de son intarissable sens de l’humour, le comique dit au revoir avec une dernière plaisanterie : à sa demande, la chanson « In The Mood » est jouée à son enterrement, morceau qu’il détestait plus que tout. Selon son biographe, Sellers avait dit à son fils Michael que cette chanson était parfaitement inappropriée, et par là même tout à fait appropriée, aux occasions solennelles.

Hommage posthume.
Blake Edwards se sert de chutes et d'extraits inédits de La Panthère rose pour la réalisation du sixième et dernier volet, À la recherche de la Panthère rose, sorti en 1982. Peter Sellers en est la vedette sans l'avoir tourné...


3. Citations
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Peter sellers dans Docteur Folamaour, 1964

« Je suis l'exemple classique des humoristes : seulement drôle quand je travaille. »
« Les femmes sont plus difficiles à manipuler que les hommes. C’est dans leurs esprits. »
« La conversation et la télévision se placent au même niveau que la lune de miel... c’est inutile. »